Chevaucher en direct avec nous c'est s'assurer de pénétrer dans le monde fascinant de la longue distance à cheval.

Peut-être serez-vous l'heureux cavalier qui montera Sacha?
Il est toujours actif comme cheval de randonnée, exactement comme avant cette course exigeante et les différentes qualifications pour y accéder.

La meilleure préparation pour une course dans les sables profonds et lourds du Wadi Rum, c'est la répétition de longues randonnées dans des conditions similaires au jour de l'épreuve.
Nous y ajoutons bien sûr un entrainement spécifique pour améliorer le cardiaque et la récupération après les efforts à vive allure. Un fin dosage qu'il est difficile de maitriser avec certitude...
Les épreuves dans ce désert relativement plat se gagne à haute vitesse. Il n'est pas rare que les vainqueurs atteignent une moyenne de 20 km/heure et plus. Bref, avec un doux galop métronomiquement régulier du début à la fin, et une ultime capacité à sprinter pour se départager des autres concurrents de tête.
En absence de gros dénivelés ce sont les dunes et la nature changeante du sable qui présentent la plus grosse difficulté. La boiterie, ennemie sournoise de tous les cavaliers d'endurance, guette les chevaux mal préparés ou qui se blessent de manière imprévue. Courez vous-même un peu dans le sable, et vous verrez!
Ce qui amène à se poser la question des tendons surmenés dans le sable profond pendant les simples randonnées.
Un problème récurrent dont tout cavalier venant monter dans le désert devrait avoir conscience. Vous comprenez donc qu'on ne peut pas galoper toute la journée!
Le guide, de son côté, doit souvent choisir le terrain plus dur, plus porteur, sans hésiter à virer du mieux possible vers le terrain plus caillouteux où les chevaux excellent, sans gros risques de blessure.
Parer les pieds convenablement est donc bien évidemment nécessaire. De même que le choix de la ferrure, voir de sa suppression pure et simple dans certains cas.
Le 14 novembre 2013 a eu lieu la dernière édition annuelle de cette compétition à laquelle nous avons constamment aidé ou participer durant des années.

Les premières éditions, en plein coeur du Wadi Rum, furent d'ailleurs tracées avec notre aide, conjointement avec l'entraineur français Denis Letartre, alors entraineur des chevaux des écuries royales de la princesse Alia.
Lui-même avait vite compris tout l'intérêt à s'entrainer directement sur le terrain. Et c'est ainsi que ses piquets de chevaux profitèrent pleinement de notre présence sur place - la seule dans le domaine des chevaux à cette époque, et pour cause! Lire à ce sujet La belle histoire de Atallah et Sultan.
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